Black spoon: Le camion restaurant
Source : News Abidjan.net
“Black spoon” inaugure le premier
food truck africain. Un rendez vous qu’il ne fallait pas rater ce 19 décembre à
la 4ème rue de l’Allée Botticelli à Courbevoie. Un camion …et un attroupement
de gens ! Certains font la queue.
Les autres portent dans leurs mains de petits
sacs sur lesquels est écrit : black spoon en noir, en couleur blanche et rose.
Les autres mangent en groupe. Juste tout près du camion, un groupe de danseur
d’origine sénégalaise anime cet après- midi. Pourtant, il fait froid. En
s’approchant tout prêt, on entend, « formule yassa avec boisson à emporter,
s’il vous plait. Du tchiébou dieun avec du coca, etc.» Au fait, c’est un
camion, avec un groupe électrogène qui vibre pour alimenter le matériel de
cuisine. Dans le camion, c’est toute une cuisine et le matériel de cuisine d’un
restaurant digne de son nom.
Tout est neuf et propre. Seulement, il serait
difficile de dire si les chefs sont étoilés ou pas. Que de belles filles par
contre, en tenue de cuisinier. Elles font les plats et servent en même temps.
Faty Niang, elle, tient la caisse.
Au fait, c’est elle la créatrice et madame la
patronne. A 33 ans, la jeune maman de deux enfants, âgées de 6 ans et 2 ans,
rêvait depuis un certain temps d’ouvrir un restaurant. « L’idée m’est venue
quand je faisais trois mois de formation sur la gestion et création
d’entreprise. J’ai fait la découverte d’un camion qui fume et qui fait des
hamburgers, je voulais créer un restaurant, mais malheureusement les coups sont
assez conséquents. Du coup, j’ai essayé d’adapter le food truck en restauration
africaine », nous confie la jeune entrepreneuse.
Spécialités africaines
Un camion tout neuf, pour un prix de 55.000
euros TTC. Premier food truck africain en région parisienne, les jeunes femmes
servent du yassa, du mafé, tchiébou dieun, aloco, pastel, etc.
Une épicerie fine bio en partenariat avec
Moriba saveur d’Afrique. Elles proposent aussi, des crème de chocolat,
confiture, des thés africains, café africains et des boissons exotiques, des
épice bio et également des noix, une large gamme, moyenne et haut de gamme. Ils
visent plutôt les quartiers d’affaires, les bureaux, surtout les cadres moyens.
Les jeudis et vendredis à la Défense, le samedi à Gennevilliers. En entendant
les autorisations préfectorales, « black spoon, » travaille trois jours dans la
semaine. 180.000 euros, reste la barre à franchir à la fin de 2014.
« Etant jeune maman, j’avoue que
ce n’est pas facile mais j’essaie de m’organiser pour voir mes enfants et
surtout que je compte ouvrir dans les autres grandes villes de France entre
autres Lyon et Marseille. », témoigne Fati Niang. Elle a opté pour la restauration
mobile juste pour éviter de payer les frais de loyers exorbitants alors qu’elle
peut faire marcher son restaurant autrement.
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