La cuisine africaine absente des fast-foods

L’idée est née d’un constat: l’offre insuffisante sur le marché de la restauration rapide. «Quand je travaillais dans les bureaux à Paris, je ne trouvais aucun restaurant me permettant de manger quelque chose d’africain et d’abordable sur le temps de ma pause déjeuner», explique Abdelkadr Jawneh, à l’origine du concept. Après avoir écumé les restaurants africains classiques, qu’il juge hors de prix et les foyers pour immigrés proposant des menus à 2€, il décide de lancer le premier Afrik’N Fusion en 2010, avec deux amis d’enfance. A seulement 25 ans, il est alors confronté au scepticisme des investisseurs. «Personne ne voulait me prêter d’argent pour me lancer à l’époque. Mais dès que le restaurant s’est mis à avoir du succès, bizarrement tout le monde voulait nous aider!»